Quand même la mer joue des notes!

À peine mis les pieds sur la rue principale du village de Gaspé, que je retrouve rapidement ce que j’avais laissé l’année dernière à pareille date: la convivialité. Cet attribut caractéristique des régions qui me donne ce sentiment d’être à la maison. Les bonjours et les sourires des locaux fusent de partout. La rue de la Reine porte fièrement son nom puisque pour les prochains jours, il y aura de la musique partout, tout le temps.

Ce que j’aime particulièrement au FMBM, c’est cette programmation bien ficelée sans pour autant nous déchirer entre deux spectacles majeurs au même moment. Pas besoin de faire la gazelle pour tout voir, l’essentiel se déroule dans un pâté de maisons et avec un horaire qui ne rend pas dingue. Les différentes scènes aménagées sur la “main” nous font passer d’une ambiance à une autre dans un feu roulant d’amuseurs ou de spectacles de rue toujours surprenants et bien dosés. À quelques pas, les soirées sont endiablés du “juste assez gros pour être intime” Chapiteau des Grand Spectacles Hydro-Québec nous offre une ambiance survoltée en bonus.

Tant qu’à faire 500 kilomètres, aussi bien poursuivre la fête, car les occasions ne manquent pas je vous assure! Les spectacles de fin de soirée dans les bars sont tout simplement épiques et c’est le moment opportun pour vivre des moments uniques avec des orchestres émergents.

Ne cherchez pas les manèges, la barbe à papa ou les tours de poney, au bout du monde on focalise sur l’essentiel: la musique! Et si jamais l’appel de la mer se fait sentir entre deux spectacles, vous n’avez qu’à traverser le boulevard et c’est réglé!

Un festival qui a la cote!

Pour avoir visité Gaspé à plusieurs reprises dans ma vie, la foule qui déambule pendant le festival est un peu plus hétéroclite qu’à l’habitude. Bien sûr, les petites familles sont au rendez-vous tout comme les couples en cavale gaspésienne, mais il y a ces mordus de musique et de festivals qui manifestement ne sont pas ici par hasard.
Comme Jeremy, un backpacker coiffé de dreadlocks venu de l’Ouest-Canadien pour qui le FMBM est un moment estival presque sacré.

« Je viens ici depuis les tout débuts, je ne visite le Québec qu’une seule fois par année et c’est au FBMB (…) Il y a quelque chose ici! »

Mais quoi?

Il est 6h du matin et à voir la file de clients au resto, Jeremy à raison, il y a quelque chose à Gaspé!

Jean-Nicolas Perron

L’animation de rue est omniprésente au FMBM, la fanfare Monfarleau en est un bon exemple